Fils de François, cocher et de Claire Carassus, il est né le 1 septembre 1895 dans la maison Lapeyrotte 4 rue St Cricq. A sa naissance, ses parents sont âgés respectivement de 29 et 20 ans.
Au moment de la mobilisation, il réside à Buenos Aires et pratique le métier de laitier. Il est incorporé le 16 décembre 1914 au 83e RI, passe au 3e Régiment des Hussards le 17 janvier 1915 , puis au 59e Régiment d’Artillerie le 03 juin 1916 et intègre le 8e RAC le 11 juin 1916.
Ses campagnes contre l’Allemagne se résument à deux périodes, la première en service intérieur du 16 décembre 1914 au 03 juin 1916 et la seconde en service aux armées du 04 juin 1916 au 10 avril 1917. A partir de 1917, on peut suivre son parcours en passant par le JMO du 258e et de la 177e batterie.
Jean Manotte est mort pour la France le 11 avril 1917 à Vendresse ( Aisne), par suite de blessures de guerre. « Le 11 Avril , pendant le tir d’interdiction du 75, il s’est produit un éclatement prématuré vers 11h causant la mort du canonnier conducteur Manotte, l’accident est dû à un serrage insuffisant des vis de pointage en hauteur, au départ du coup, le pieu a basculé et l’obus a éclaté sur le bord de l’emplacement du pieu. Le 12 avril, les tirs recommencent à partir de 7h. L’inhumation de Jean Manotte a lieu au cimetière de Longueval à 9h, la messe dite par monseigneur Hugues. » Il a été réinhumé ensuite à la Nécropole Nationale « Soupir n°2 » Soupir (Aisne) , tombe n°4.