C’est le 10 avril 1897 dans la maison Lanusse, 36 rue des Oustalots que naît André Oussini (Osinéri). Il est le fils aîné de Dominique, sandalier et de Camille, Henriette Mange, également sandalière. Il fréquente l’école Saint-Cricq, école publique des garçons, quartier Sainte Marie. Il laisse à son instituteur le souvenir d’un garçon intelligent. Ce jeune homme célibataire d’1,62m, au visage long, avec un nez rectiligne et des cheveux châtains est incorporé le 8 Janvier 1916 soldat 2e classe au 12e régiment d’Infanterie. Classé au 18e régiment d’infanterie le 19 juillet puis au 114e régiment d’infanterie le 11 novembre de cette même année, il est remarqué par son intelligence et devient soldat téléphoniste.
Pendant 4 ans, son régiment participe à la bataille de la Marne, aux offensives d’Artois (1915) puis à la défense de Verdun (1916), à l’offensive autour de Brimont-Reims (1917), Grivesnes et enfin à Méry (1918), bataille de libération selon l’Historique du 114e RI. André Oussini est vraisemblablement de tous les combats.
Le 11 Juin 1918 à Méry, les troupes alliées lancent une première et sérieuse contre-attaque ; «il a parcouru à plusieurs reprises un plateau battu par l’artillerie et les mitrailleuses ennemies pour assurer une liaison constante entre les échelons du commandement et a été tué en remplissant sa mission». «Bon et brave soldat, affecté à la réparation des lignes téléphoniques, le soldat téléphoniste André Oussini Matricule 344» est cité à l’ordre du Régiment n°51 avec croix de guerre et étoile de bronze. Signé: Le Colonel Bertrand, commandant du 114è Régiment d’infanterie.
Il repose au Cimetière militaire de Méry-La-Bataille (Oise), tombe individuelle 92.
Son décès a été transcrit sur le registre d’état civil d’Oloron-Sainte-Marie, le 13 décembre 1921 et son nom est inscrit sur le monument aux morts de la ville ainsi que sur la plaque commémorative de la cathédrale Sainte Marie.