Jean-Louis Capdevielle naît le 13 mars 1884 dans la maison Lacoste, rue Carrérot à Oloron Sainte Marie. Il est le fils de Jean-Pierre, marbrier et de Françoise Handy. Son père décède trop tôt et il se retrouve soutien de famille. Lors du conseil de révision, il exerce la profession de plâtrier.
Il est incorporé le 9 octobre 1905, soldat de 2ème classe au 18e Régiment d’Infanterie de Pau et obtient le grade de caporal le 21 septembre 1906 puis devient caporal sapeur le 26 août 1907. Après 2 ans dans l’armée active, il est envoyé dans la disponibilité, le 28 septembre 1907.
Il est rappelé le 4 août 14 et part pour la guerre avec le 218e RI. Très vite, le 25 septembre 14, il est nommé sergent.
Le 23 mai 1916, le 218e monte vers Verdun. Le 24 mai, il s’avance avec difficulté vers le fort de Souville et vers Fleury. Mais les bombardements sont permanents, les hommes essuient des tirs de barrages et de gaz lacrymogène et les pertes sont nombreuses. Le 25, la journée se passe à attendre, en avant de Fleury, toujours sous les bombardement. A 18h, le régiment part relever le 18e qui depuis 2 jours était en 1ère ligne sur la crête entre Thiaumont et Douaumont. Ce jour, le sergent Capdevielle est « Tué à l’ennemi ».
Sa mère ne reverra plus son fils Jean-Louis et recevra le 1er septembre 1916, la somme de 200 Francs au titre de secours immédiat.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de la cathédrale Saint-Marie.
Son décès a été transcrit sur le registre d’état civil d’Oloron Sainte Marie, le 19 Septembre 1916.