Jean-Baptiste Loustalet-Tarrible est né le 5 février 1883 à Bruges (canton de Nay). Il est le fils de Marie-Agnès Loustalet-Tarrible. Le 8 novembre 1907, il a épousé Marie-Isabelle Laxague dont il aura une fille, Cyprienne. Elles vécurent toutes trois à Soeix d’Oloron, où est enterrée Marie-Isabelle. D’abord employé au Grand Hôtel du Casino de Luchon, il entre chez Mazères à Oloron, en 1909.
A la mobilisation générale du 2 août 1914, il est incorporé au 18e Régiment d’Infanterie, il est ensuite versé au 2e régiment de génie, en qualité de sapeur-mineur, le 1er octobre 1915, à Beaurieux (Aisne) compagnie 18/52. Le 24 mai 1916, la Cie 18/52 se trouve à Verdun, où les sapeurs continuent leur travail sous un bombardement continuel, organisant, en première ligne, le secteur du Fort de Souville avec la construction d’abris, de tranchées, et de boyaux, dans les ravins de Chambitou et de la Caillette. C’est là que le 3 juin 1916, Jean-Baptiste Loustalet trouve la mort, en compagnie de trois autres sapeurs et de leur chef : le sous-lieutenant Giraud ; 12 autres sapeurs sont blessés.
Jean-Baptiste Loustalet a été cité à l’ordre de la 36e division d’infanterie le 12 juillet 1916 : « Très bon soldat dévoué et courageux. Mort pour la France en exécutant des travaux dans un secteur violemment battu ». Il a reçu la Croix de Guerre.
Son nom figure au monument aux morts d’Oloron et sur la plaque commémorative de l’église de Soeix.