Bernard Laxague
Il a vu le jour le 5 décembre 1883, à Oloron, dans la maison Ribère, rue d’Aspe. on père se prénommait Jean et était laboureur. Sa mère s’appelait Marie Mousis. Il avait pour frères et sœurs : Marie née en 1871, Pierre en 1873, Marie en 1875, Jacques en 1877, Marie-Anne en 1879, Joseph en 1881 et Pierre en 1901. Il était cultivateur.
Bernard Laxague a été incorporé le 14 novembre 1904 au 59e Régiment d’infanterie, et envoyé en disponibilité le 23 septembre 1905, à l’issue de son service militaire obligatoire. Il est rappelé sous les drapeaux début août 1914 et incorporé au 83e RI de St-Gaudens. Il part aux armées le 12 août 1914. il passe ensuite au 176e RI le 5 juin 1915.
Le 176e RI fut formé à Salon-de-Provence le 21 mars 1915 avec un contingent venant de Rouen, de Pau et Montpellier. Le commandement est confié au Lieutenant-Colonel Lavanne de Choulot. Le régiment débarque à Sed-ul-Bahr (Turquie) le 14 mai 1915.
Bernard Laxague part pour l’Orient le 13 juillet 1915, il combat d’abord dans les Dardanelles puis, le 30 septembre, il part vers la Macédoine et la Serbie. Le front d’Orient voit s’affronter les puissances de l’Entente ( France, Royaume-Uni, Russie, Italie, Roumanie, Serbie) et celles de l’Alliance (Allemagne, Autriche-Hongrie, Turquie). En octobre 15, la Bulgarie entre en guerre au côtés de l’Alliance et envahie le territoire serbe.
Fin octobre 1915, à Rabrovo, en Serbie (République de Macédoine aujourd’hui), le régiment est engagé dans des actions d’escarmouches de reconnaissance pour une préparation d’attaque. Le 30, il reçoit le renfort de 200 hommes de troupe. Le 3 novembre, le régiment donne l’assaut aux crêtes surplombant Rabrovo et progressent par bonds vers les ligne bulgares. Les militaires organisent une occupation du territoire par les sections de mitrailleuses. Les Bulgares contre-attaquent violemment et plusieurs compagnies doivent se replier, mais le terrain reste conquis.
C’est ce jour-là, le 3 novembre 1915, que Bernard Laxague est tué au combat. Son lieu de sépulture est inconnu. Peut-être fait-il partie des 7000 anonymes du cimetière français de Bitola (Monastir) en République de Macédoine.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’école communale de Sainte-Croix (aujoud’hui dans l’annexe du collège des Cordeliers à Oloron)