Ferdinand Larre
Il est né le 21 avril 1890 à Oloron, dans la maison Dumoret, 8, place Gambetta, de Félix, notaire et de Marie-Thérèse Tilloy. Il était employé de commerce, et a résidé à Bilbao (Espagne). En juillet 14 , il vit à Paris. Il est incorporé le 10 octobre 1911 au sein du 49e Régiment d’infanterie. IL sera renvoyé dans ses foyers en novembre 1913. Mobilisé le 2 août 14, il rejoint son régiment et participe, aux cotés de Paul Camihort, à la bataille de Charleroi. La retraite les conduit d’abord à proximité de Saint-Quentin où le régiment est positionné, le 29 août, à la ferme Lorival, mais il subit l’attaque de six régiments ennemis et doit continuer à reculer.
Le 3 septembre, le régiment est à Courboin ( près de Chateau-Thierry, sur la Marne) mais alors qu’il n’est pas encore installé, il est attaqué et doit se replier dans les bois voisins. Un mouvement de panique désorganise la troupe, il dure deux heures avant que les officiers ne regroupent le régiment dispersé qui se replie sur Montmirail et Montigny. Ce jour-là il y eut aussi 59 blessés, 75 disparus et un tué. Dans le Journal des Marches et d’Opérations du régiment, Ferdinand Larre est porté disparu. Il fut en réalité tué lors de l’attaque puisque sa fiche matricule signale qu’il a été inhumé sur place par les soins du service municipal de Courboin. Malgré les recherches de sa soeur jumelle, Berthe, sa tombe n’a jamais été retrouvée. Une plaque à sa mémoire orne la tombe familiale au cimetière de Notre-Dame.
Son nom est inscrit sur la monument aux morts d’Oloron et sur la plaque de l’église de Notre-Dame