Georges Viala
Il est né le 3 septembre 1886 à Monoblet dans le Gard, d’Eugène et de Marie Léontine Vignaud. Il a épousé Berthe Césarine Molives ou Molines. En 1911, il apparaît sur les listes de recensement de Montpellier, au domicile de sa belle-famille. Avant son départ pour le front, il était professeur au collège d’Oloron. A la mobilisation du 2 août 1914, il est appelé sous les drapeaux et est enrôlé dans le 142e Régiment d’infanterie dont les villes de casernement et de regroupement sont Lodève et Mende. Il y devient lieutenant.
Dès le 18 août 1914, les engagements sont meurtriers, 1200 hommes sont hors de combat à la bataille de Mettersheim. Le régiment reste en Lorraine.

La fiche de Georges Viala sur le site Prisonniers de la première guerre mondiale du CICR
Porte-drapeau de son régiment, Georges Viala est grièvement blessé d’un éclat d’obus à Angeviller, le 18 août. Il est fait prisonnier et est envoyé à l’Hôpital militaire n°1 du 21° Corps allemand à Saarrbrücken en Allemagne. Il succombe le 8 octobre 1914.
Son nom figure sur les listes de la Croix-Rouge, des prisonniers décédés dans les camps. Sa sépulture est la tombe individuelle n° 3083 à la Nécropole Nationale des Prisonniers de guerre de Sarrebourg.
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Oloron.
Le 4 décembre 1914, le journal Le Glaneur d’Oloron rend hommage au professeur disparu.